Le making of de mon Glock 17

J’avais envie d’un back-up personnalisé. Une réplique de 9mm assortie avec le reste de mon gear. En premier lieu, choisir le modèle. Je pense d’abord à un SIG P226, ou un PX4, mais, l’un est une réplique de .45, et je ne suis pas fan de détentes en double action, donc mon choix se porte naturellement sur un Glock 17. Ensuite, face à la masse de répliques de G17, choisir un constructeur.

D’emblé les Maruis me proposent une mécanique irréprochable, et un parc de pièces d’upgrade impressionnant. Idem pour le nouveau WE. Pourtant vu que j’ai déjà dans mes valises des mags pour répliques KSC, je décide donc de recycler mon « vieux » G17 KWA. C’est une réplique réaliste d’un point de vue sonore, pas aussi performante que du Tokyo Marui, mais fiable en jeu et avec une mécanique que je connais bien.



Maintenant que j’ai ma base de travail, reste à développer le concept de MA réplique.
Je fais quelques recherches sur les pistolets compacts, aussi bien en RS qu’en fiction. Je remarque particulièrement le pistolet des agents du F.E.A.R. et le 9mm de Crysis 2. Je vais m’en inspirer pour mon Glock. Le modèle de Crysis s’appelle NOVA. Donc je vais préparer un G17 NOVA. Il devrait avoir comme caractéristique d’accepter le montage d’un silencieux, d’avoir un chargement facilité (ça va très vite dans les jeux vidéos…) et posséder une culasse reconnaissable au premier coup d’œil.

Pour le chargement, je ne suis pas fou des magwell pour glock. Je me contenterai de monter des speedplates sur les chargeurs.



Pour la culasse c’est plus délicat. Celle d’origine est vierge de marquage, sans aucune gravure. Je voudrais une culasse aéré, pour passer en mode G17c, mais il existe très peu de kits compatibles avec l’architecture KSC. Après une petite enquête, je mets mon idée de côté, et fais évoluer mon concept. Si je ne peux pas avoir de culasse ventilée, j’opte pour un biton. La prochaine étape consiste à passer la culasse en version tan.



Ouf, ma réplique a une culasse métal. Après démontage, 5 couches fines de peinture (et une vilaine coulée lors de l’application de la 5e, dommage) et 2 de fixateur, je réassemble les pièces.





Il faut encore procéder au marquage de la réplique. Je conçois un pochoir avec les marquages G17, et NOVA c (c pour Coyote tan, la couleur utilisée).

Je n’ai qu’un seul essai. Il ne ce passe pas trop mal. Le résultat aurait du être plus net, mais visuellement ça passe.





J’ai encore deux petits détails mettre au point. Le grip, que je souhaite démarquer du style Glock, et le filetage du canon.

Pour le grip, j’opte pour une extension de type stippling. Un petit tour chez LAW, et c’est fait.



Pour le filetage, là encore, c’est un peu délicat. L’existence d’un outer barrel compatible KSC est confirmée, mais la disponibilité, c’est autre chose. Je prends donc un adaptateur (celui qui permet de monter un silencieux sur les 1911 WE), et je fais fileter le barrel d’origine pour adapter la pièce.





Et voilà le résultat. Le Glock 17 NOVA c.



Un GBB qui accepte le montage d’un torche, ou d’un pointeur, et d’un silencieux, avec un esprit un peu forces spéciales. Je suis assez fier du résultat, même si deux ou trois détails auraient pu être mieux réalisés (la peinture grrrr…).

Bémol sur le montage du silencieux : son poids fausse l’armement de la culasse. Prudence donc car si les cycles ce déroulent sans problème, l’outer barrel frotte quand même joyeusement sur la culasse. Ce montage est plutôt à réserver pour les photos et la frime.

Je reste acquéreur potentiel d’un culasse G17c (ou KWA à modifier par mes soins), et d’organes de visée plus modernes (rétro luminescents ou fibre optique, et surtout compatibles glock). Je pense que ce Glock n’a peu être pas atteint son stade final…